Une psychanalyse ouverte et moderne

Je suis membre de la Société Française de Psychanalyse Intégrative située à Paris .Ma pratique de la psychanalyse est « intégrative ». C’est une approche thérapeutique ouverte à la complexité existentielle de l’être humain en référence à la philosophie d’ Edgar Morin. Il s’agit de prendre conscience de son inconscient en s’appuyant sur le langage mais aussi sur votre vécu émotionnel, corporel et social. J’adapte mes propositions aux besoins de chacun et ces besoins évoluent au cours de la thérapie. 

Je me réfère essentiellement à Freud , Jung, Lowen, Irigaray, Fouque, Winnicott, Reich. Je pense que chaque psychanalyste construit sa propre démarche en intégrant des apports multiples en fonction de sa personnalité et de ses affinités.

L’importance de la relation patient/thérapeute

Je ne sui pas une psychanalyste « muette » comme une certaine orthodoxie le voudrait. Il m’ arrive parfois de vous faire part de mes associations dans l’idée d’un coopération entre nous. Je considère que la relation de confiance qui s’établit entre le patient et le psychanalyste est thérapeutique. Or il me semble qu’ une relation de confiance implique de la chaleur de la part du psychanalyste, de l’empathie. Je pense qu’une telle relation ne saurait s’établir si le psychanalyste reste muet et froid devant le discours du patient qui livre son intimité .

A ce propos je citerais Ferenczi dans son Journal Clinique lorsqu’il critique la soit -disant « neutralité » du psychanalyste:

« L’insensibilité de l’ analyste ; façon maniérée de saluer, exigence formelle de tout dire, attention dite flottante qui finalement n’en est pas une et qui n’est certainement pas appropriée aux communications des analysants,grosse de sentiments et souvent présentées avec beaucoup de difficultés, a pour effet:

  1. Que le patient se trouve offensé par le manque ou l’insuffisance d’intérêt ;
  2. Comme il ne veut pas penser de mal de nous, ni nous considérez défavorablement, il cherche la cause de cette non réaction en lui-même, c’est-à-dire dans la qualité de ce qu’il nous a communiqué
  3. Finalement, il doute de la réalité du contenu qui était auparavant encore si proche du sentiment. »

Qu’est ce que le transfert?

Cette relation humaine chaleureuse ne doit pas empêcher la distance nécessaire dont doit faire preuve le psychanalyste pour aider l’ analysant à réaliser un « transfert« . Freud parlait de »neutralité «  mais je préfèrerais le mot « distance » . Car je ne pense pas que la neutralité du psychanalyste soit possible ni même souhaitable comme je l’ai expliqué . En effet le psychanalyste travaille avec ce qu’il est, son histoire, son affectivité, ses projections. Tout ceci se nomme: le contre-transfert du psychanalyste.

Le transfert est le fait de revivre une situation relationnelle souvent difficile en projetant sur le psychanalyste la figure de personnes problématiques; par exemple un père ou une mère. Ces problèmes vont ainsi se « rejouer » comme au théâtre dans le cadre de la cure, c’est à dire dans un espace sécurisant ou l’issue pourra être plus positive. En ce sens le psychodrame est parfois très approprié pour rejouer et prendre conscience de ce qui se répète. La personne pourra ainsi interpréter et comprendre ce qui se passe dans le transfert, ce qui se répète dans sa relation à l’ analyste et dans sa relation aux autres.


Le transfert peut se réaliser dans la mesure ou une distance est maintenue entre le psychanalyste et l ‘analysant. Cette distance est créée par  » le cadre » posé ; par exemple le fait que cette relation s’établisse en dehors du quotidien dans un lieu consacré à la thérapie, le fait que je me réfère au cadre conceptuel et pratique de la psychanalyse, le fait qu’ayant moi même fait une longue analyse je peux prendre du recul par rapport à mes projections c est à dire mon contre-transfert. Cette distance permet à l’ analyste de ne pas trop s’investir affectivement pour pouvoir garder le recul suffisant dans la relation d’aide. C’est pourquoi un psychanalyste peut être efficace pour aider son patient alors qu’il ne le sera pas forcément pour aider un proche.

Psychanalyse et rêve éveillé

Je vous propose parfois de faire un exercice  de relaxation profonde par la respiration et  le rêve éveillé ( hypnose légère ). Cette relaxation assouplit les défenses psychiques en même temps que physiques c’est à dire les tensions dans le corps. Vous pouvez alors voyager plus facilement dans votre inconscient et votre ressenti par ce que vous êtes détendu et rassuré par la présence du psychanalyste. En partant de vos sensations corporelles remontent des des images et des émotions. C’est un travail en douceur qui respecte le rythme de chacun.

Psychanalyse et bioénergie

Reich puis Lowen ont jeté les bases d’une psychanalyse prenant en compte le corps par ce que l’inconscient s’exprime par le corps. Lors de l’analyse je peux vous proposer des exercices psycho-corporels qui visent une prise de conscience par le corps. .Nous analysons ensemble vos sensations. Quand vous faites un exercice que ressentez vous ? Vous interprétez aussi les images qui vous viennent ainsi que les idées. Tout ceci est un langage du corps  dont il vous faut trouver le sens et que nous essayons de décrypter. Car notre corps exprime notre histoire de manière non verbale. Il communique symboliquement notre vécu.

Psychanalyse et art-thérapie

Je peux vous proposer de dessiner vos rêves et d’analyser ces dessins dans une approche jungienne.Les images qui vous viennent sont susceptibles d’être peintes, modelées, jouées, dansées Un travail de création peut ainsi s’amorcer au sein de la démarche analytique pour vous permettre de vous exprimer d’une manière non verbale. Il s’agit aussi de remettre en route l’énergie créatrice de l’enfance. La psychanalyse devient alors un espace transitionnel ( Winnicott) de jeu ou vous pouvez vous réalisez en toute sécurité.

lien vers la Société Française de Psychanalyse Intégrative